mardi 24 novembre 2015

Parole de poète #1


Certains mercenaires, rudes assaillants
Le cœur insensible, mais à pas pesants
Ont fait de Paris un champ de bataille
Et des objets d’art un tas de ferraille

Paris est couvert d’un nuage épais
Celui de la haine, hostile à la paix
Déracinons donc l’arbre de la haine
Les crimes féroces gestes inhumaines

Ils ont attaqué la fraternité
Et la liberté et l’égalité
Le monde est en deuil, les drapeaux en berne
Tout cela se nomme barbarie moderne

L’Islam se méfie de ces gangsters
Leur gite est l’enfer, leur chef Lucifer
Chez tous ces gens-là nulle tolérance
Ils sont tous marqués par l’ignorance

Mohammad Ziar
Téhéran, le 14 novembre 2015
Maître de conférences
Université Azad Islamique de Téhéran-Centre



1 commentaire:

  1. J' ai laissé hier un jour blanc
    Face à nos chagrins impuissants
    Devant nos prières drapeau blanc
    Un silence parfois et puis cent.

    On m'a dit que les ignorants
    Attaquaient de nos propres mots
    Et que la meilleure défense
    Laissait les bouches et les yeux clos

    Nous recevons ta prière jusqu'ici
    Poète inscrit sur les murs de Paris
    Demain les maux nous reviendront
    Philosophe retourne au charbon.

    Je m'en retourne sous la lune
    Et ma poésie d'infortune
    Me tiendra chaud comme une caresse
    Marianne prête moi tes fesses

    Je suis à la rue et sans adresse.

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