Certains mercenaires, rudes assaillants
Le cœur insensible, mais à pas pesants
Ont fait de Paris un champ de bataille
Et des objets d’art un tas de ferraille
Paris est couvert d’un nuage épais
Celui de la haine, hostile à la paix
Déracinons donc l’arbre de la haine
Les crimes féroces gestes inhumaines
Ils ont attaqué la fraternité
Et la liberté et l’égalité
Le monde est en deuil, les drapeaux en berne
Tout cela se nomme barbarie moderne
L’Islam se méfie de ces gangsters
Leur gite est l’enfer, leur chef Lucifer
Chez tous ces gens-là nulle tolérance
Ils sont tous marqués par l’ignorance
Mohammad Ziar
Téhéran, le 14 novembre 2015
Maître de conférences
Université Azad Islamique de Téhéran-Centre
J' ai laissé hier un jour blanc
RépondreSupprimerFace à nos chagrins impuissants
Devant nos prières drapeau blanc
Un silence parfois et puis cent.
On m'a dit que les ignorants
Attaquaient de nos propres mots
Et que la meilleure défense
Laissait les bouches et les yeux clos
Nous recevons ta prière jusqu'ici
Poète inscrit sur les murs de Paris
Demain les maux nous reviendront
Philosophe retourne au charbon.
Je m'en retourne sous la lune
Et ma poésie d'infortune
Me tiendra chaud comme une caresse
Marianne prête moi tes fesses
Je suis à la rue et sans adresse.