Alors déplace-toi sans bouger Accueille sans tendre les bras Reçoit ce qui n'est pas pour toi En restant à l'arrêt, à l'étroit Sur la fine jointure qui sépare Le blanc du noir et cimente Les sensations chargées d'espoir Souffle vers l'intérieur Marche en ton dedans Sans bouger Le chemin est jalonné De virages intérieurs Comme des crochets Sur lesquels sont suspendus Des chiffons d'existence Des messages codés Que l'on comprend plus tard Quand le vent a cessé Je ne connais pas la raison Que les vibrations qui me traversent Nous ne vivons que pour l'émotion Pas pour éviter les herses Je cours immobile Et mon point est à l'horizon
Alors déplace-toi sans bouger
RépondreSupprimerAccueille sans tendre les bras
Reçoit ce qui n'est pas pour toi
En restant à l'arrêt, à l'étroit
Sur la fine jointure qui sépare
Le blanc du noir et cimente
Les sensations chargées d'espoir
Souffle vers l'intérieur
Marche en ton dedans
Sans bouger
Le chemin est jalonné
De virages intérieurs
Comme des crochets
Sur lesquels sont suspendus
Des chiffons d'existence
Des messages codés
Que l'on comprend plus tard
Quand le vent a cessé
Je ne connais pas la raison
Que les vibrations qui me traversent
Nous ne vivons que pour l'émotion
Pas pour éviter les herses
Je cours immobile
Et mon point est à l'horizon