mercredi 25 novembre 2015

Horizons


Le basculement d'un monde
Sans lendemain de fête
Je ne suis plus d'ici
Je ressens la pluie sur une autre planète

Le destin a un autre visage
Quand je le prends entre mes mains

Pas d'accord pour dire que tout est cassé
Que tout est mort

Il faut que l'autrement soit possible

Plus jamais il n'y aura de pays fantastique
Vers nous le monde s'effondre

Non il reste les ailes
Là-haut
Dans la fissure de l'atlantique

Un pays chimérique

On peut se méprendre
Sur la douleur de l'irréparable
Se donner au silence
Des départs sans retour

Confondre l'horreur avec le sort

Tu attends comme souvent
Ce qui passe et revient
Dans l'oubli des saisons

Tout le monde sait
Qu'une ville attend la paix
L'intranquille caché au fond d'une ile

Un nom oublié

Et toi tu luttes sur les dérives nocturnes
En faisant le tour des astres
Et des lunes

Petite comète sans peur

Si je te regarde
La dentelle du monde
Me brode les yeux
En un paysage sublime

Pour qui les morts
Les estropiés
Le crépitement du coeur

Une note vide encore

un jour

Je reparlerai au ciel
Malgré l'aube entachée

De sang

Gisant

L'ouragan est une caresse
En comparaison des peines

Tout à tour
Je compte les jours de pluie

C'est le moment
Au coin de ta rue
Les hommes se relèvent
Même morts de l'indifférence

Je me revois rêver
Autrement

Je sais que les terrasses sont vides
Comme une mer qui se retire

Pourtant dis-lui que l'amour
Relève la tête
Comme ça sans raison

Dis-lui de revenir











6 commentaires:

  1. Il nous reste une note
    Et en viennent deux, trois
    Qui font ensemble un accord
    Tout serait donc de notre faute
    Rien ici bas n'en fait foi
    Poète, es-tu d'accord ?

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    1. Le chef d'oeuvre de la vie
      De la musique et des riens

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  2. Guerrier de la paix
    Saisi par l'intention de l'infini
    La glace ne te prend pas
    Tu surfes sur la lave
    Le vent te porte vers les contrées
    Où l'humain offre des free hugs
    Ici et maintenant

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    1. Au pied d'un arbre millénaire
      Je me dis qu'en vérité
      La paix n'est pas morte
      Qu'elle est un mirage
      Une révérence à l'infini

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  3. Je gagne parfois j' apprends souvent
    Au fil du temps au fer de lance

    Je suis bien seule et cent amants
    Je suis bien seule mille prétendants

    Faut il prier au firmament
    Pour que tu existes que tu te rendes?
    Faut il désarmer le silence
    Pour que vers moi tu daignes descendre?

    Parfois je gagne souvent j'apprends
    Je cogne je pleure je perds pourtant

    Je suis bien seule, crache aux savants
    Je suis libre comme le vent

    Altruistes, Audacieux, Erudits
    Fraternels, Fidèles, je vous dis

    Je suis cent pour cent divergente
    Morte de peur mais bien vivante

    Debout je marche vers demain
    Le destin entre mes deux mains

    Reste un chef d'oeuvre sinon rien!

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  4. Ce qui me pousse à tenir
    Ton léger sourire
    Au coin du hasard

    L'étincelle qui nous lave
    D'un morceau de charbon
    Au fond du coeur

    Cette nuit pour rien

    On apprend
    Comme un pauvre prisonnier
    Qu'on est libre

    On revient de tout

    C'est ça qui me fait vieillir

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