Même mal
A rebours d'une gare
Le son sourd des oublis
Dans le train trop rapide
Des départs
S'arrêter
Chercher le présent
Dans l'aimer
Une porte invisible
D'une étoile éolienne
Faisant tournoyer le ciel
L'éveil sans sommeil
Ou la blondeur du dehors
Qui ferraille sur le coeur
D'une déesse à six cordes
Vers cet horizon arpégé
Je suivrai l'ivresse
D'un monde plein
Et sans adresse
Ces mains qui chantent
Dans la tristesse
D'une fin annoncée
Et qui se joignent
Dans la trajectoire elliptique
Gravitant autour
De l'âme
De l'âme
Et de sang mêlé
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