Sommes-nous originellement
composés de cette matière sombre
quelque chose noir au creux de l’âme
les ténèbres sont la lumière
de ceux qui fondent dans le désespoir
une forme ultime d'espérance
apprendre à refuser la noirceur
en méditant sur la lueur
l'éclaircie de la pupille
que les souffleurs de vie
cyniques et prophètes du lugubre
inondent d'un crachat immonde
je rêve de lumière
son passé est un éternel retour
vers demain
faisceau lumineux
encore balbutiant
qui m’appelle à voir une première fois
ce qui se passe ici et maintenant
mais ce qui a toujours été dans l’aube
d’un premier matin
Le silence n'est pas l'oubli
RépondreSupprimerAu nom du père qui me l'a dit
L'absence des saisons dernières
Donne raison aux lâchetés d'hier
Si ce que tu dis en ma présence
N'est pas plus important que ce silence
Alors "Tais toi" m'a dit le prophète
Ces mots m'ont faite de promesses et de prières
De sentiments de nuits blanches et de jours de fête
Le silence n'est pas l'oubli
Il excuse celui qui fuit
L'espace d'un instant à venir
Entre le meilleur et le pire
Le coeur est las de s'envoyer en l'air
L'esprit hélas : No futur ou la chair?
Ces deux ensemble ne font pas bonne affaire
Ils se tiennent la main le regard fier
Devant l'inconnu d'aujourd'hui et d'hier
Demain rend à ta poésie
Tout son inutile chagrin.
Les années qui passent en vain
ont elles vraiment une fin?
Pourtant un jour de nouvel an ou de nuit sainte
L'homme a vu naitre l'enfant Dieu nu d'une femme enceinte.
Laissons le philosophe rêver devant l'oubli
L'humanité lui rappellera d'où vient ce cri
De naissance et de mort dans des yeux de lumière
Une âme viendra exploser sa foi toute entière.
Remplir son pieu silence dévaster ses prières
Par la divine jouissance faire claquer ses artères.
Une fois dans le sang dedans tout éclat de verre
Pirate et Philosophe repartent en guerre...
Voeux