Sous la pâle froideur
D'un matin de cristal
Un homme s'est tu
Derrière lui s'en est allé
Imperceptiblement
Ce doux rêve d'être un autre
A ce moment précis
Le soleil leva sa paupière
Lourdement
Et le regarda en face
L'homme était blême
Il tenait à peine sur ses jambes
Ne préférant rien dire
De son œil le soleil
Laissa échapper un rayon
Qui s'empressa
De toucher l'homme
A sa joue
Celui-ci esquissa un sourire
D'une tristesse infinie
Puis il regarda le ciel
D'un air vaincu
Quand la lumière
Éclaira de mille feux
La toile du monde
L'homme n'était plus là
Mais on dit depuis
Que le premier rayon du soleil
A chaque nouveau jour
Célèbre le courage d'être soi
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