jeudi 28 mai 2020

1 - Mail de Maux-passants à M. le Mot-dit

Cher M. le Mot-dit, 

Heureux d'avoir de tes nouvelles ! 
Comment je vais ?
Dans ma zone rouge, je ne bois plus que du blanc. Va comprendre.  
J’use mes touches d’ordi pour mots gréer comme s’il s’agissait d’accepter le sort des virgules que nous sommes. 
Je vise les trois points de suspension en attendant la déconfiture. Mais on y est d’ailleurs dans la déconfiture ! Ce matin même, j’aperçois par ma fenêtre quelques oranges amères qui sortent d’un pas pressé…
Pépin bref. 
Je te lirai avec grand plaisir mon mot dit ! 

Maux-passants 

ps : et bonjour aux vaches ! Je pense souvent à elles, car chaque matin, je m’en vais traire le pis de mon esprit. Et c’est tout un fromage... 

1 commentaire:

  1. Une fois ce status quo vide, what ever you want ? fallait bien ressortir le nez dehors. Les mots bleus c’était fini mais fallait bien se réinventer une histoire, une vie, l'histoire d'une vie, une sagesse infinie ?
    "si la thune n'a pas d'odeur, pas la sentir c'est passer un mauvais quart d'heure". Le pognon, ça te jaunit la complaisance, ça te noircit le répertoire. Oublier un peu l'artiche et que le blé puisse pousser partout pour pouvoir tous casser la croûte correctement.
    Elliptiquement parlant, lénifiant vide and co, Rien de 9 forcément. Juste un jour regoûter à la confiture plutôt qu'à la déconfiture, sans surmodéliser nos envies. Sans parler de nouveau monde, mais en évitant de nouveaux maux. Soit dit en passant et sans ramage, ne plus être ces vaches à lait. Sans ramage, garder son plumage... et son fromage.

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